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whouaouh![]() |
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De ce long discours à la lecture souvent plaisante et toujours agréable... je retiens l'avant dernier paragraphe qui tente de nous montrer... à tout le moins à mes yeux... que l'Etat en est réduit à devoir défendre les décisions et des positions qui sont contestées par la vox populi (twiter dixit Poudampa) au travers des réseaux sociaux... sans apporter des preuves palpables... scientifiquement révélées.. Grosso modo ... on navigue souvent à vue... et revenir en arrière devient un casse-tête. Je suis sorti bien interloqué de cette audience. Je cherchais à ce que l’on vienne me donner tort, que l’État sache m’expliquer patiemment en quoi nous errions, mes clients et moi. Dans l’attente, en quelque sorte, d’un deus ex machina à l’audience : Twitter, c’est bien gentil, mais voici les véritables données, voici les études, laissez faire les pros, vous êtes ridicules avec vos petits graphiques et vos avis de psys. Ce fut tout le contraire. Du génie d’une civilisation, il ne restait que la forme : le brio d’un juge, l’éloquence cravatée française (sauf moi, mon foulard et ma pointe d’accent), les volutes et les moulures de la grande salle. Tout cela masquait, sur le fond, l’effondrement de l’analyse technique, l’inertie de la technostructure, l’imperméabilité au discours scientifique, et le pire selon moi, le refus de la prise de risque. Le pouvoir, ce sont des responsabilités à assumer : à quoi bon le prendre s’il s’agit de régner dans des ruines, certes esthétiques ? |
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